Des fantômes bien réels ! Qu’il s’agisse de tribunes, de discours, ou d’interventions sur les réseaux sociaux, le ghostwriting revêt de multiples dimensions selon les besoins. L’information, parfois technique, nécessite un œil extérieur pour un rendu plus pédagogique. Le texte peut au contraire exiger une forme plus incarnée et émotionnelle.
Dans tous les cas, le ghostwriting seul ne sert pas à grand chose. Il doit s’accompagner d’un minimum de stratégie.
Quelques réflexions issues de mon expérience en accompagnement de dirigeants sur LinkedIn:
- L’attitude volontariste de la personne accompagnée est essentielle. Sans vraie volonté d’y aller, il ne se passera rien et l’accompagnement tombera vite à l’eau;
- Corollaire du précédent, le temps est l’élément le plus critique. Certes, je l’accompagne pour trouver des sujets (en lien avec le service communication et le plan de com) et je rédige les posts, mais il faut néanmoins prévoir du temps pour les entretiens (un tous les 15 jours d’1 H 30 a minima), pour récupérer l’info, vérifier la position du groupe et des parties prenantes pour certains sujets…
- Savoir interviewer, comprendre vite et bien des sujets parfois techniques et souvent très politiques est crucial. Bon, ça ne me change pas trop de ce que je fais d’habitude;
- Il faut être souple et réactif pour pouvoir réagir au quart de tour en cas d’élément nouveau;
- Une mini formation au maniement de la plateforme – qui n’est pas si facile à prendre en mains – peut être nécessaire si la personne garde la main sur son compte.
Voici le post que j’avais rédigé à l’époque:
Accompagnement sur les réseaux sociaux: retour d’expérience